Stéphane Treppoz: ce nom évoque AOL, Sarenza et e-Monoprix. Pourtant, on devrait aussi penser: « entrepreneur engagé ». La preuve étant qu’il se rend dans une multitude d’établissements scolaires, convaincu que la réforme de l’école dans les quartiers dits « difficiles » n’est possible qu’avec le concours du monde entrepreneurial et associatif (voir sa tribune sur ce sujet dans l’OBS).
Lorsqu’il est venu à Angoulême, le jeudi 2 mars 2023, il a rendu visite aux classes de BTS du lycée Marguerite de Valois, puis à des collégiens de Michelle Pallet. D’ailleurs, ce n’était pas une simple visite de courtoisie, mais plutôt une rencontre. Stéphane Treppoz a pris le temps d’une longue conversation avec les élèves et l’équipe pédagogique. Le but: parler de l’esprit d’entreprendre, des possibles et des efforts nécessaires pour atteindre ce que certains croient impossible.
Car le monde de l’entreprise doit rester connecté avec celui de l’Education Nationale, dans un dialogue permanent entre le présent (des études/du travail) et le futur (de nos jeunes/des entreprises), entre la réalité et les possibles.
L’idée de ces rencontres angoumoisines est venue de Stéphane Treppoz et de Mathieu Gagnot de l’association 100 000 entrepreneurs. La cité éducative d’Angoulême a simplement relayé le projet auprès des établissements scolaires. Les chefs d’établissement, Joël Nal et Christophe Simonet, ont fait le reste. Tout cela s’est décidé en moins de 24h: quand la motivation et la réactivité sont partagées, on fait des petits miracles, en espérant qu’ils germeront dans la tête des jeunes qui y ont assisté.
